A ceux qui prétendent que la corrrida est un art
prenez connaissance de ce témoignage
53 ans après le tramatisme est toujours présent ♦
Témoignage de l’horreur de la corrida
Il y a 53 ans de cela et je me souviens encore de ce terrible cauchemar, non hélas ! pas un rêve, mais la réalité dans toute son horreur, comme si je venais à peine de me réveiller
C’est à l’occasion de mon 13ème anniversaire, que ma tante et mon oncle m’emmenèrent avec eux voir une corrida,
bien que mes parents habitaient à Marseille, moi étant en pension à Vertpré (13) Je n’avais pas entendu jusque la ce qu’était une corrida.
J’avais donc, en toute ignorance, accepté l’invitation, à ce spectacle de l’horreur, oui je répète spectacle de l’horreur ou
dès le début je fus horrifié de voir comment les toréadors torturaient l’animal. Je me mis à hurler de colère, j’exigeais qu’on me laisse sortir, hélas non fallait attendre la fin, rester
spectateur abusé par ces atrocités. Non je n’ai pas été longtemps seul à gueuler ma colère, tous les spectateurs se sont aussi mis à hurler leurs objections à ces abominations cruelles des
toreros qui savouraient le plaisir d’allonger les souffrances de l’animal mutilé, à bout de force, ayant une corne arrachée devant le panneau de
protection des toréadors, il était hors d’état de se défendre. La foule avait beau hurler STOP, laissez lui la vie sauve, il n’en a rien été, cruellement et atrocement ils ont fini l’estocade
final dans une marre de sang. Sans oublier aussi les chevaux des picadors, non protégé, les yeux bandés, embrochés par le taureau.
Cette corrida à eut lieux à Marseille le 10 Aout 1957 à Marseille
Je revoie la scène comme si j’en sortais encore de l’arène, je pleure en dictant mon témoignage,
la douleur est resté encrée en moi à tout jamais. Je vous garanti que je n’ai jamais remis les pieds dans une arène et que j’ai aussi dissuadé ma famille et mes amis d’y
aller.
Moi qui avait été élevé jusqu’à l’âge de 9 ans par ma grand-mère dans une ferme ou j’avais appris à aimer et respecter les
animaux en partageant les taches que je pouvais faire à l’époque, (donner le lait à boire au veaux, donner du grain à la volaille, garder les vaches à la prairie etc.) ayant grandi en partageant
les meilleurs moment de ma plus tendre enfance avec un taureau que j’avais nommé « Toto » à qui j’avais donné le biberon tout petit, avec qui je jouais le plus souvent, oui je montais
même sur son dos pour ramener les vaches de la prairie à la ferme en fin de journée, en traversant le village à l’étonnement de tout ceux qui me regardait passer.
Cette complicité que j’avais avec mon « Toto » je ne pouvais pas et ne peut toujours pas admettre que des humains
puissent se permettre d’acte de cruauté envers les animaux.
Cette féria, cette corrida à été pour moi le plus horrible des cadeaux d’anniversaire que l’on puisse recevoir, il a été et
reste encore le cauchemar de ma vie, et j’ai pourtant fait la guerre d’Algérie me direz vous, oui j’en ai vu d’autre, Mais les guerre les hommes se battent pour défendre leur pays, la Corrida
elle n’a aucune excuse, et n’est pas pardonnable, elle n’est que cruauté gratuite, pour les plaisirs abjectes des sadiques de la torture qui choisissent une innocente victime réduite au
« sans défense » pour s’assurer que le tortionnaire s’en sorte vainqueur.
Oui j’affirme que l’animal est réduit au « Sans Défense » j’avais 18 ans j’entrais dans le monde du travail quand
j’ai rencontré un employé des arènes, je lui ai fais par de cette horrible expérience, et il c’est confier en me témoignant des conditions abjects de préparation du taureau aux combat, de tout ce
qu’on lui fait pour réduire à néant sa possibilité de se défendre. (diète, seulement un peut d’eau pour lui faire boire son tranquillisant, transport, maintenu dans le noir des heures durant,
sciage limage des cornes etc. etc. etc. et si encore un peut nerveux par le stress, une autre dose piqûre de tranquillisant ) donc l’animal n’a aucune chance de s’en sortir, le combat est déloyal
et Barbare.
Je fais mon témoignage pour faire valoir ce que de droit, le respect du aux animaux
L’abolition des tortures tauromachiques, la fermeture des écoles d’apprentis tortionnaires.
L’interdiction aux enfants d’assister aux spectacles de torture d’animaux tel la tauromachie.
Un enfant qui aime et respecte les animaux c’est si beau, quand il possède la complicité de l’amour entre un être qui lui
ressemble dans le cœur.
Les adultes n’on pas le droit d’apprendre la sauvagerie, la cruauté, la barbarie
Ils doivent respecter et préserver la beauté de l’innocence, et ne leur apprendre que la bonté.
A l’heure ou l’on se plaint du trop de violence dans les écoles et dans la rue, ce n’est pas en enseignant la violence
gratuite sur des animaux inoffensifs qui ne demandent rien à personne que vous pourrez l’éradiquer.
Auteur Y.G.
Ce témoignage est envoyé par l'auteur à destinataire l'association CRAC
au fin que la justice de notre pays prenne en considération
qu'il l'importance et l'urgent de protéger l'enfance de ces spectacles
d'un autre âge babare qui font la honte de l'humanité