Rêverie

  Tant qu’il n’y aura

  Plus de soleil sur Paris
  Tant qu'il n'y aura
  Que des jours de pluie

  Abrite moi sous ton parapluie

  Laisse moi rêver

  Du pays où je suis née

          De ses côtes sauvages

          Du chant de ses vagues

          Que doux rivages

          Qui me berçaient le soir

  Dans le matin d’été

  Au sein du champ de blé

  Le visage caressé

  Par le doux vent léger

         Ces petites chaumières

         Si belles si coquettes

         Qui si bien, vous, protègent

         De la pluie de la tempête

  Quand reviennent les hirondelles

  Faisant leur nid sous ma fenêtre

  Je voie que va renaître

  Toutes les merveilles

        Le soleil qui sourit

        Le jardin fleurit

        Le pays est magique

        On dirait le Paradis

  Ecrit en 1986 Gualyvo

 Amour de Roses 

Ta couleur pourpre, parle d’Amour

Ton parfum embaume, et ensorcelle

La Belle à qui elle est offerte

Elle donne le message d’Amour

De l’amant transit, qui n’ose dire

Par des mots, que sont cœur est épris

 Rose rouge aux pétales de velours

Tu blesses avec tes épines
Jalouse tu voudrais trahir
Les sentiments de l’Amour
Mais un cœur ne peut souffrir
De tes piqûres d’épines

 Rose rouge, plus belle que l’amour

Au grand jamais, tu ne pourras l’être

Quand deux coeurs s’aiment

Rien n’est plus beau que l’amour

Tu ne sauras jamais l’égaler

Ni en force ni en beauté

  Alors belle rose rouge 
              De ta couleur pourpre
             De tes pétales de velours 
            De ton parfum enivre
           Et range tes épines                                                  
          Contentes toi de dire      
          Le message d’Amour

                  Gualyvo (AG 10.9.8)        

 

Le Temps qui Passe

Je n’ai pas le temps

C’est ce que l’on entend souvent

Mais peut on l’avoir le temps

Le temps n’est que de passage

Jamais il ne s’arrêtera

Certes, on peut le dire

Qu’il passe beaucoup trop vite

Les secondes si rapides

Les minutes défilent

Que l’heure s’est enfuie

Et déjà on est à l’aube

Il lève le jour nouveau

Que nombres  d’années

Se sont succédées

Petit enfant devenu grand

On n’a pas vu passer le temps

Le temps on le voudrait

Pour ce que l’on a à faire

On veut trop en faire

Sans penser qu’il ne sait

Ralentir sa course folle

Les aiguilles du cadrant

Tournent incessantes

Son tic tac résonne

Et rappelle sans cesse

Qu’il ne fait  que passer le temps

Le temps nous a vieilli

D’avoir voulu le suivre

Au crépuscule de notre vie

Sans avoir eu de répits

On s’aperçoit  hélas

Que l’on n’a pas fait

Tout ce que l’on voulait

Mais après tout tant pis

Esclave d’une vie

Du temps qui passe trop vite

Puisse qu’il ne s’arête jamais

Prenons le, le temps de vivre

Gualyvo, 28/06/08